Publié dans Société

Gestion des catastrophes naturelles - Le deuxième site d’hébergement implanté à Manakara

Publié le mardi, 05 novembre 2024

La saison cyclonique approche à grands pas. L’accueil des sinistrés représente encore un grand problème à gérer pour les autorités malagasy. En cas d’inondation, les cours sont suspendus jusqu'à ce que les gens sinistrés puissent rentrer chez eux. Afin d’y remédier, des sites d’hébergement seront construits dans les zones vulnérables aux catastrophes naturelles. Après la ville de Mananjary, une autre infrastructure est en cours de construction à Manakara. La semaine dernière, la ministre de la Population et de la Solidarité nationale, Razafinjato Aurélie, a assisté à la cérémonie de pose de première pierre de l’Abri communautaire à usages multiples (ACUM). Cet évènement a marqué le début des travaux. Elle a été accompagnée par le ministre du Transport et de la Météorologie, les représentants de la Cellule de prévention et d'appui à la gestion des urgences (CPGU), ainsi que ceux du Bureau national de gestion des risques et de catastrophes (BNGRC).

Cette infrastructure est conçue pour assurer la protection de la population en cas de catastrophe naturelle. En effet, plusieurs Régions sont confrontées à la recherche de sites d’hébergement durant la période des intempéries ou cyclones. Sur ce, la mise en place de ces infrastructures est d’une grande aide pour la population. La construction d’un troisième ACUM est prévue à Farafangana, ensuite à Antananarivo, Fénérive-Est, Toamasina, mais aussi à Mahajanga et Toliara.

Durant cette visite à Manakara, la ministre de la Population a également profité de cette occasion pour distribuer des kits de dignité pour les femmes allaitantes et aux filles ayant accouché prématurément, ainsi que des fauteuils roulants pour les personnes handicapées. Par ailleurs, une aide matérielle et alimentaire a été offerte pour les orphelins du Centre « Akany Famonjena » de cette localité.

Un bâtiment résistant 

L’Abri communautaire à usages multiples peut accueillir jusqu’à mille sinistrés. Il est résistant aux aléas naturels et intègre les normes sanitaires. L’infrastructure est composée d’un bâtiment à deux niveaux. Elle est équipée d’une cuisine, d’un bassin-lavoir, d’un puits, d’un bloc sanitaire pour hommes et femmes, d’un bac à ordures, ainsi que d’un logement pour gardien. Pendant les périodes d’urgence, l’ACUM sert de refuge pour les sinistrés. Son existence facilite la coordination des activités liées aux urgences et la gestion des aides humanitaires car il dispose également des bureaux pour les acteurs locaux chargés de la Gestion des risques et catastrophes (GRC), de même que des entrepôts de pré-positionnement des vivres en cas de catastrophe. Durant la période normale, l’ACUM peut être utilisé comme un magasin de stockage et de pré-positionnement des produits agricoles, des intrants ou matériels pouvant stocker environ 1.635 tonnes des produits. Il peut également servir de salle de formation, de réunion et de conférence pouvant recevoir environ 170 personnes au rez-de-chaussée, et un grand espace pouvant accueillir plus ou moins 280 personnes à l’étage. 

 

Anatra R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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